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Les Elfes sont des êtres aux oreilles pointues, à l’apparence svelte et gracieuse. Ils sont notamment connus pour leur affinité avec la nature et la magie.


Histoire
L’histoire des Elfes est encore pour beaucoup un mystère, notamment parce qu’elle présente de grosses incohérences encore inexpliquées. Des fouilles archéologiques ont en effet mis en évidence des traces de langues elfiques un peu partout à travers le monde (notamment inscrites sur de la pierre) datant d’une époque bien antérieure à celle de la naissance de l’Humanité. Leur incroyable conservation s’expliquant par leur haute teneur en magie... Pourtant, à part ces écritures, il n’existe aucune trace d’un peuple elfique ayant vécu sur Terre à ces époques.

Les premiers Elfes jamais croisés se trouvaient à Ujisawa, la fôret d’Hiromae. Lors d’une expédition organisée en 609 AP J.C. dans la région afin de pouvoir topographier l’Île, mais aussi dans l’espoir de trouver des endroits adéquats pour construire une nouvelle ville, un petit groupe d’explorateur tomba nez à nez avec une communauté d’une cinquantaine d’Elfes. Une fois la barrière de la langue dépassée, ce qui prit tout de même quelques semaines, les Fondateurs réussirent à faire adhérer les sylvains au projet de création d’Hiromae, notamment en leur proposant d’avoir une place toute particulière dans la gestion des zones naturelles.

Mais la nature magique des Elfes amena le Conseil des Archimages à s’intéresser à eux d’un peu plus près. Certaines avancées magiques furent d’ailleurs possible grâce à cet échange de connaissances ; mais surtout, l’on put enfin identifier la mystérieuse langue antique que l’on retrouvait parfois à travers le monde. Les sylvains d’Ujisawa niait cependant avoir déjà quitté l’Île. D’aussi longtemps que les plus vieux d’entre eux s’en souvenaient, ils avaient toujours vécu ici, et rien n’avait jamais existé à part cet endroit. Savoir depuis combien de temps exactement les Elfes étaient dans Ujisawa est également une énigme, le temps ayant sur leur vie très peu d’incidence, le passage du temps est donc très peu important pour eux. En effet, avant l’arrivée des Fondateurs, ils ne possédaient pas de calendrier ou même de système pour décompter les heures, se contentant simplement de vivre au même rythme que la nature… Et pourquoi ne jamais avoir quitté la forêt ? Selon leurs dires, c’était leur devoir

Pendant quelques centaines d’années on tenta de résoudre cet étrange mystère, leur faisant passer des scans magique, tentant de lire leur mémoire… Mais rien ne fût concluant, toutes les analyses arrivant à la même conclusion que les récits donnés par les Elfes. Comme si toute une partie de leur vie antérieure avait été effacée, et qu’ils avaient été placé dans une bulle hors du temps qui s’était brisée au moment où l’on avait découvert leur campement… L’histoire des sylvains avant leur rencontre avec les Fondateurs est encore aujourd’hui un sujet très étudié et prisé par les archéologues et historiens de la Magie, qui tentent toujours de percer ce mystère.

Les Elfes évoluèrent donc sur Hiromae en harmonie avec les autres races. Mais ce contact avec de nouvelles cultures firent quelque peu évoluer leur mentalité, et bientôt, certains eurent envie de découvrir le monde après avoir vécu reclus sur l’Île. Malgré la politique de fermeture des frontières, on autorisa, en 889, une vingtaine d’Elfes environ à quitter Hiromae pour aller découvrir le monde extérieur et y bâtir de nouvelles communautés. La seule condition était bien évidemment que celles-ci restent cachées aux yeux des humains, afin de préserver le Monde Magique. On vit bientôt apparaître des groupements d’Elfes en Irlande, en Angleterre, en Norvège, au Japon, en Amazonie… Des communautés qui se développèrent au fur et à mesure des années, toujours en gardant des tailles « humaines », ne dépassant jamais une trentaine de membres.

Mais la révolution industrielle bouleversa complètement le mode de vie des Elfes. L’expansion fulgurante des humains et leurs utilisations des ressources naturelles touchaient directement leurs habitats, et ils étaient de plus en plus compliqué pour eux de vivre à l’abris des hommes. A la fin du XIX siècle, il fût décidé de rapatrier l’immense majorité des sylvains à Hiromae, afin de pouvoir les préserver. Les autres furent invités à rejoindre le Royaume des Fées.


Particualrités
Physique svelte : Les Elfes sont particulièrement reconnaissables à leur physique : des oreilles pointues, un corps fin et élancé, des gestes graciles… Ils sont souvent considérés comme un peuple particulièrement beau et séduisant par la plupart des autres races.

Être magique : Le lien entre les Elfes et la magie est particulièrement fort. Possédant l’Etincelle de manière innée, il semblerait qui plus est qu’il soit les seuls à posséder une source de mana propre, qui leur permet de ne pas être affecté par les Zones Mortes. Excellent magicien de fait, la nature réelle de leur relation avec la Magie reste inconnue à ce jour.

Bretteur et Archer : Il serait une erreur de penser que les Elfes compte seulement sur la magie lorsqu’il s’agit de se défendre. Ils sont généralement de très bon archers et bretteurs. L’utilisation des armes était à la base dédiée à la chasse, mais elle s’est développée au fil des années pour devenir un véritable art martial. Si leur corps leur assure une agilité sans égal, il est très courant que les jeunes Elfes reçoivent un enseignement « basique » à l’utilisation de l’épée et de l’arc.

Lien avec la Nature : Les mauvaises langues vous diront que les Elfes sont le cliché de l’écologiste très engagé pour sa cause… Sans aller jusque-là, il faut reconnaître que les sylvains ont un très grand respect pour la Nature, et qu’ils en sont des fervents défenseurs. Leur religion les encourage également à croire que tout être vivant a un esprit et qu’un être « pensant » n’est pas supérieur à un être qui ne l’est pas. Ils ont d’ailleurs souvent beaucoup de mal à évoluer dans des milieux citadins, qui leur provoque un profond malaise.


Us & Coutumes
Culture Elfique : Le patrimoine elfique est particulièrement dense. En plus d’avoir leur propre langue, les Elfes ont également leur propre style de musique (composé souvent d’instruments semblable à de la harpe ou à des flutes), leur style de danse, d’artisanat… Avec le temps, cette culture a influencé les habitants d’Hiromae et fait désormais partie intégrante des coutumes de l’Île, même si il est évident que les Elfes restent les plus dignes représentants de ces traditions.

Ils ont également leur propre religion, appelé le Voronwë.

Le Départ : L’immortalité est souvent perçue comme un magnifique don. Mais parfois, elle peut se transformer en fardeau lourd à porter. Il semblerait que lorsqu’un Elfe atteint un certain âge, pas vraiment précis en termes d’année, mais plutôt lorsqu’il semble avoir réaliser tout ce qu’il souhaitait accomplir dans sa vie, il lui soit possible de se « laisser aller » et de mettre un terme à sa vie. Le Départ se déroule en général sous forme de cérémonie en pleine nature durant laquelle toute la famille ainsi que les proches sont conviés. Le sylvain ayant décidé de terminer son voyage s’allonge sur un lit de feuille arrangées pour l’occasion, et s’endort. Au bout des quelques instants, son corps disparait pour ne laisser que quelques graines, dont l’espèce diffère selon la personne. Il est d’usage des les planter proche de la demeure familiale, ou dans un lieu significatif pour le défunt.

Enfanter : La décision d’avoir un enfant ne se prend pas à la légère chez les Elfes. En effet, lorsque l’on est un être immortel, engendrer une progéniture à plus de conséquences que pour d’autres ; d’autant que leur puissance de sang génère des sylvains dans la majorité des cas. Il était, qui plus est, habituel pour eux de se limiter à de petites communautés, afin de rester le plus discret possible. Avoir un enfant est donc toujours un grand événement, et surtout la preuve d’un grand amour entre les deux parents. Il est assez rare pour un Elfe d’avoir un frère ou une sœur, la plupart d’entre eux étant enfant unique.


Vie à Hiromae
Les Elfes vivants d’Hiromae sont, pour la plupart, nés sur l’Île. Ceux d’entre eux qui ont une nationalité étrangère sont nés dans les communautés s’étant émancipées par le passé, mais ayant dû faire machine arrière et revenir sur Hiromae ; ils ont, de ce fait, toujours au moins 150 ans.

La majorité des sylvains vivent à Brhuerd. Il arrive que certains viennent à la Pension pour faire leurs études, ou décide de vivre à la Capitale pour exercer un métier particulier, mais ils ne représentent qu’un petit quart de la population elfiques. Ils choisissent en général des métiers alliant magie, aide à la communauté et nature ; ainsi, on peut trouver beaucoup de guérisseurs elfes, mais également de naturalistes ou d’herboristes… La 7e compagnie, régiment de la Garde Royale chargée d’assurer la protection d’Ujisawa mais aussi du respect de son eco-système, est traditionnellement composé en grande partie d’Elfes.


Elfe

lundi 4 juin 2018
Posted by Hiromae
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Les Androïdes sont une race artificielle, des machines sculptées par l’homme à son image et dotées de technologies très avancées par rapport aux standard de l’Humanité. Créatures sans âmes, ces entités de métal se distinguent tout de même des robots par leur sentience, leur conscience de soi, qui en fait des êtres à part entière.


Histoire
Depuis l’aube des âges, l'Humanité a toujours été obsédée par l’idée de sa propre création. Il y a depuis, à cet égard, deux courants de pensée très distincts. Beaucoup, croyant en un Dieu ou une autre Force supérieure, trouvèrent réponse dans les textes et les récits régissant leur vie. D’autres, cependant, à l’esprit scientifique et plus sceptique, ne se satisfèrent jamais d’une explication aussi aisée, et tentèrent très tôt de reproduire eux-mêmes le phénomène de leur propre création. Par la magie, cela déboucha sur la création d’homonculi. Mais lorsque la technologie commença à devenir suffisamment avancée, offrant de nouveaux moyens et de nouvelles méthodes, le chemin de beaucoup de ces sceptiques et de ces avides de savoir prit un tournant décisif.

Le Docteur Frankenstein, bien que vu par la majorité à son époque comme un fou, fut le premier à marcher sur cette nouvelle voie. Et bien que sa Créature fut techniquement considérée comme un homonculus, car entièrement faite de chair, beaucoup la voient comme étant le premier Androïde de l’Histoire, non à cause du résultat mais à cause des méthodes ayant menées à sa naissance.

Bien des années plus tard, les films de science-fiction sont devenus réalités. Dans de nombreux centres de recherche, dans les ateliers de génies anonymes, dans des laboratoires développant de nouvelles technologies, de véritables androïdes voient le jour de plus en plus régulièrement depuis quelques années. Aboutissement de siècles d’acharnement scientifique, utilisant parfois même des notions ésotériques pour dépasser le stade du simple robot et repousser les limites de la science, des créateurs de tous horizons parviennent enfin à créer non plus la Vie, mais bien l’Esprit, au sein de corps de métal normalement sans coeur.


Particualrités
Sans âme : Les scientifiques capables de créer des androïdes sont des génies disposant de secrets ou de moyens encore inaccessibles à la plupart de leurs consorts. Toutefois, si grâce à cela ils parviennent à créer des êtres artificiels disposant de leur propre esprit, leur propre conscience au-delà d’une simple IA très avancée, ils sont toujours incapable de sonder, appréhender et reproduire les tréfonds et les mystères de l’âme humaine. Ainsi, si les androïdes sont capable d’avoir une conscience et des raisonnements suppléant les limites d’une programmation, ils n’ont pas d’âme propre, pas d’identité qui les imprime dans la trame même du monde et de la magie. Cela implique beaucoup de choses pour eux en tant qu’individus, notamment que rien ne pourra jamais les affecter aussi profondément que les autres êtres plus “naturels” - même leurs cousins magiques, les homonculi, peuvent parfois prétendre posséder une âme -, et il leur arrive fréquemment de ressentir un “vide” en eux, comme un manque identitaire profond. Il n’est pas rare qu’un androïde ayant perdu sa fonction première (qu’il s’agisse de son créateur, de la tâche pour laquelle il a été créé, ou du rôle qu’il est sensé occuper) finisse par s'autodétruire, incapable de trouver une raison d’être et de combler ce vide en lui.

Androides et Technomagie : Malgré tous les moyens dont dispose aujourd’hui l’Humanité en terme de technologie, il n’est pas rare même pour les plus doués et les plus nantis de buter rapidement contre des limites bien nettes lorsqu’il s’agit de franchir de nouvelles étapes. Ainsi, parmi ceux désirant créer un androïde, certains ont-ils recours à plus que de la technologie. Toutefois, quels que soient les moyens ésotériques mis en place pour repousser les limites du possible, la technomagie reste irrémédiablement hors d’atteinte même des meilleurs. Certains androïdes peuvent par exemple être alimentés par magie afin de régler les problèmes d’alimentation en énergie, mais leurs systèmes et fonctionnalités resteront strictement technologiques. Pareillement, si un système anti-grav peut être généré par magie, un canon ne tirera pas de projectile magique, et le système synaptique sera toujours technologique. En somme, l’influence de la magie se limite à de la génération ou de la conversion d’énergie, mais ne peut en aucun cas produire directement des effets magiques en étant couplée à de la technologie.


Us & Coutumes
Peuple sans Histoire : les Androïdes, de par leur naissance éparpillée de par le monde et la jeunesse de leur race, ne peuvent pas vraiment être considérés comme un “peuple” en tant que tel, du moins pas encore. De fait, ils ne possèdent aucune culture qui leur soit propre, et la diversité de leurs créations et de leurs raisons d’être rend impossible l’établissements d’une quelconque forme de traditions dans l’état actuel des choses. De fait, la plupart des Androides, toujours en quête d’identité propre, à souvent tendance à copier la culture et les traditions de leurs créateurs, tout en étant conscient, au fond, de seulement faire semblant...


Vie à Hiromae
Les Androïdes sont extrêmement peu nombreux à Hiromae, une poignée tout au plus. Les raisons en sont simples : ils forment pour commencer le “peuple” le plus rare du monde, leur race étant à bien des égards tout juste naissante et la création du moindre individu relevant de miracles d’ingéniosité et de technologie ; ensuite, il est rare que des androïdes soient véritablement “libres”, car ils sont le plus souvent créés pour une tâche ou un rôles spécifique (et il est pour ainsi dire douteux que quiconque puisse créer un androïde directement sur Hiromae considérant le très faible niveau technologique présent sur l’île) ; et pour finir, la majorité des rares androïdes perdant les chaînes avec lesquelles ils sont nés s’autodétruisent, ou errent sans but sans même connaître l’existence de l’île.

Toutefois, il peut arriver que l’un d’entre eux arrive sur le Royaume caché, soit par invitation des instances de l’île, soit parce que son créateur vient y chercher refuge pour une raison obscure. L’intégration de ces androïdes est souvent complexes. Êtres technologiques au milieu d’un Royaume de magie, entités sans âmes à l’endroit du monde où celle-ci a sans doute le plus d’importance, ils ont des difficultés à se faire accepter et parfois même à simplement faire valoir leurs droit d’ tant qu’individus à part entière, leur naissance artificielle important moins dans ce genre de cas que le fait qu’ils ne soient pas vivants à proprement parler. La pension de l’île est peut-être l’un des rares endroits où cette vérité se fait moins ressentir, le caractère académique des lieux et la jeunesse générale de ses occupants laissant moins de place aux préjugés de ce type.


Androïde

dimanche 3 juin 2018
Posted by Hiromae
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Les Shiatsuku sont des êtres mi-homme mi-dragon, créé lors d’un pacte avec le dragon Hiro. Leur puissance et leur implication dans la vie de l’Île inspire souvent le respect.


Histoire
Alors que le nouveau mode de vie des Fondateurs, premiers arrivés sur l'île était déjà fébrile face à cause des combats incessants entre Hiro, le Dragon de cuivre, et Mae, l’entité du Crystal, qui dominaient alors l'île, ils tentèrent tant bien que mal de faire cesser le conflit. Mais si Mae se laissa convaincre assez aisément, le Dragon, lui, restait inébranlable et difficile à approcher.

Ishigawa Seiki, un Onmiyoji d’une vingtaine d’année, pris sur lui de résoudre seul ce problème. Il se rendit dans le Fanond Linaë sans aucune arme, juste avant l’aube, désirant profiter du sommeil du dragon. Il s’assit au centre du cratère, et révéla un Shakuhachi, une grande flûte traditionnel japonaise fabriquée en bambou. Il commença alors une douce mélodie, qui résonna bientôt dans tout le Fanond Linaë et réveilla Hiro. Le dragon, intrigué par cet étrange bruit qui ressemblait quelque peu au son du vent qui coule dans sa grotte, sorti de sa tanière pour venir écouter le jeune magicien. On raconte qu’il joua pour lui pendant presque deux jours et deux nuits et que les mélodies qu’il interprétais étaient si douces et si apaisantes qu’elles enchantèrent son instrument… Hiro, touché par ce petit être qui lui avait fait un si beau présent, choisit de lui accorder ce qu’il n’avait offert à aucun autre : s’approchant de Seiki, il enveloppa le jeune onmiyoji de son Souffle, lui permettant ainsi de comprendre la langue draconique. Cette instant sera connu par la suite comme « Le Premier Pacte ».

La communication rendue plus facile, Seiki pu donc expliquer au dragon la volonté des Fondateurs, la nécessité de la fin du conflit avec Mae et surtout, l’intérêt de construire un lieu de préservation de la magie et des « êtres surnaturels ». Si Hiro semblait bien comprendre tout ces arguments, sa fierté lui interdisait encore de s’incliner face à Mae et la traite se fit attendre jusqu’au mois de Juin. La Réunification de l’Île fût enfin possible.

Hiro resta quelques temps dans son cratère, répondant à quelques rares occasions aux questions des nouveaux habitants. Au fur et à mesure que des bateaux arrivaient, cependant, il prenait conscience de la nécessité pour lui de trouver un nouveau territoire. Finalement convaincu, toute fois, du bien fondé et surtout de l’utilité primordiale de la création d’Hiromae, il proposa un Pacte avec plusieurs individus, afin que son héritage perdure même après son départ. C’est bien évidemment Seiki qui fût chargé de choisir les futurs pactisants. Il désigna des personnes ayant des affinités ou des culturs les sensibilisant à l’univers draconique : Shimeko Hanae et Yamato Denjirô, une Esper et un Mage japonais, Feng Wei Jiang un Chaman et Adrianka Janežič, une Guardian slovène. Le Second Pacte se déroula dans la tanière d’Hiro, et au bout d’un long rituel, les cinq « élus » ressortirent non plus en tant qu’Espers, Guardian ou Magicien, mais en tant que Shiatsuku.

Ainsi Hiro quitta l’Île et l’histoire des Shitasuku se mêla avec celle d’Hiromae. Parmi leur plus grands accomplissements, on peut notamment cité la structuration et la retranscription de la langue draconique sous forme écrite.


Particualrités
Apparence draconique : Les Shiatsuku sont particulièrement reconnaissables à leurs attributs physiques draconiques variés. Certains ont des membres totalement recouverts d’écailles, d’autres des ailes, d’autres encore simplement des yeux aux pupilles fendues… Certain, même, ont tout cela à la fois.

Compréhension draconique : Tous les Shiakutsu sont, de par leur héritage particulier, capables instinctivement de comprendre la langue draconique. Il s'agit cependant là d'une compréhension intuitive et innée : ils doivent tout de même l’étudier pour être capables de la parler ou l'écrire.

Nom invariable : Petite particularité grammaticale, le mot « Shiatsuku » est invariable et ne prend donc jamais de S. Pourquoi ? Mais parce que de vulgaires règles grammaticales ne sauraient atteindre un nom draconique, voyons…


Us & Coutumes
Les Clans : Les Shiatsuku s’organisent en clans, aussi appelés Familles, ayant chacun pour but de faire vivre à leur manière l’héritage draconique. Si à la création de la race les Clans n’étaient qu’au nombre de 5 (Ishigawa, Shimeko, Yamato, Wei Jiang et Janežič), on dénombre aujourd'hui une quinzaine de clans majeurs issus des Clans originaux, et plus d'une trentaine de Clans mineurs… L'appartenance à un Clan est très respectée, pour ainsi dire considérée comme sacrée. Il est d’usage que chaque clan possède un objet, souvent magique, qui se transmet de génération en génération pour représenter le Clan et perpétuer la tradition. Ainsi, un Clan devient un symbole et une fierté, d'où le terme de Famille, au fil du temps passé dans l'usage.

La naissance d’un nouveau Clan doit être validée par les descendants des 5 Familles fondatrices, et doit en général justifier d’un « haut fait » de la part du Shiatsuku qui veut créer sa nouvelle lignée. A noter que si à l'aube de la race, la création d’un Clan était assez aisée de par le faible nombre d’hybrides draconiques, il est devenu beaucoup plus difficile d’en fonder un depuis environ 300 ans.

Honneur et Droiture : Ces deux notions sont vues par la plupart comme la devise des Shiatsuku. Elles désignent les valeurs que prime par-dessus tout le peuple Shiatsuku, premier représentant et défenseur de la culture hiromaenne. Plus que de simples concepts, ce sont des qualités dont les hybrides draconiques suivent chaque aspect comme des piliers de leur vie, et tout habitant d'Hiromae le sait et le respecte.


Vie à Hiromae
Les Shiatsuku forment un peuple exclusif à Hiromae. Ils y sont nés et ont façonné l'évolution de l'île en grandissant avec elle. Il est arrivé, au fil de l'Histoire, que quelques rares individus soient autorisés à quitter l’Île, dans l'unique but de se lier avec d'autres Dragons, ou transmettre leur savoir à des peuplades ou en des lieux bien spécifiques. Nombre de Shiatsuku se retrouvent encore aujourd’hui dans la noblesse, ou à des rôles clés dans la société de l’Île. Cela leur donne auprès de certains une image d'« arrivistes », nés avec une cuillère en argent dans la bouche, comme s’il était plus facile pour un Shiatsuku que pour n’importe qui d’accéder à certains postes. Ils n'ont pas tort.


Shiatsuku

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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’histoire de l’île avant l’arrivée des premiers magiciens est bien connue. Cela grâce au récit d’Hiro, dragon qui logeait sur la terre insulaire depuis des milliers d’année.


L’Ère du Dragon
Il est encore impossible de connaître la date exacte de l’apparition des dragons. Il semblerait qu’ils soient nés en même temps que le monde lui-même. Et là où la nature prit son temps pour créer des êtres différents évolutions après évolutions, la magie, elle, créa ses premiers enfants : les dragons. Ils étaient des centaines durant des millénaires. La plupart avait élu domicile dans un territoire bien à eux, qu’ils défendaient farouchement.

C’était le cas d’Hiro. Lui-même ne saurait dire son âge exact, mais il semblerait qu’il soit né à l’air du Mésozoïque. C’est jeune qu’il trouva un île relativement isolé et vierge de toute domination draconique. Elle présentait qui plus est la caractéristique d’avoir un magnifique cratère chargé d’énergie magique : le Fanond Linaë.

En effet, Hiro était un dragon de cuivre. Contrairement à la plupart de ses semblables, les endroits à l’étroit où il n’est pas possible de voler n’était pas source d’angoisse, mais plutôt un confort certain. Les dragons cuivrés sont en effet d’excellent grimpeur et ont une affinité particulière avec la roche et la terre. Il régna donc sans partage sur son île, combattant parfois quelques concurrents draconiques téméraires qui essayaient de lui voler son territoire.


Le Réveil du Crystal
Mais l’île n’abritait pas qu’un cratère magique. Quelque part dans les montagnes d’Akamirei, proche du Pic d’Irakai, sommeillait une entité jusqu’alors insoupçonné. Dans une grotte isolée du reste du monde dormait celui qu’on appellerait plus tard « Mae ». Incarnation du Crystal, cristaux formés de mana pure, il est très compliqué de déterminer si Mae est vraiment « né » , et si c’est le cas, quand. Il a probablement toujours existé, évoluant au fil du temps de simple conscience à un être avec un corps tangible.

Il sembla sortir de son sommeil quand Hiro s’invita dans son antre. Le dragon, qui était en train de voler au-dessus du Pic, sentit une énergie magique qu’il n’avait pas réussi à détecter jusqu’à présent. Curieux, d’autant que la puissance de cette énergie semblait être des plus conséquentes, il entra dans la grotte. Il y découvrit ce qui ressemblait à deux gouttes d’eau à un dragon, forgé dans du cristal.

La suite des évènements est un peu confuse. Il semblerait qu’Hiro est tenté de faire une blague à Mae (les dragons cuivrés sont des très grands farceurs…), mais que ce dernier sembla « avoir un sens de l’humour déplorable » et ne ria pas. Grandement vexé, et d’autant plus énervé qu’une espèce de faux dragon séjournait sur son île, Hiro rentra dans une colère noire et se mit à attaquer l’entité de crystal.


Hiro contre Mae
L’affrontement se répéta la semaine suivante, et la semaine d’encore après. A chaque fois il n’y avait pas vraiment de vainqueur. A début, Mae sembla vouloir reprendre possession du territoire de la montagne d’Akamirei, poussant les combats toujours un peu plus proches du Fanond Linaë. Si il dominait légèrement la situation, Hiro était un dragon assez vieux et assez puissants pour pouvoir lui tenir tête. Cette guerre de territoire dura près de 900 ans, un laps de temps énorme mais qui, pour un dragon et une entité de crystal, ne sont au final qu’un battement de cil. Il faudra attendre 603 AP J.C pour que les combats cesse, grâce au travail de diplomatie des nouveaux arrivants, ceux qui deviendront par la suite les futurs hiromaéens.


Jusqu'à 585 AP.JC : Avant l'arrivée

vendredi 11 mai 2018
Posted by Hiromae
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Aussi appelés les Enfants des Glaces (ou, par certains spécialistes occultes, Princes et Princesses de Givre), ces êtres nés des plus grands glaciers du monde sont la matérialisation sous forme humaine du pouvoir gigantesque et de la volonté de ces immenses rois des glaces. Véritables incarnations vivantes de l'essence même du givre, leur affinité avec cet élément n'a aucun égal dans ce monde.


Histoire
Comparés à d'autres races enfantines, les premiers Enfants des Hauts Glaciers sont apparus extrêmement récemment, il y a à peine quelques siècles. Plus précisément, aux alentours des XII ou XIIIème siècles, bien qu'une date plus exacte soit impossible à déterminer considérant l'absence totale de quelconque forme d'archive. Toutefois, l'époque est déterminée par la cause elle-même ayant poussé les Hauts Glaciers à ainsi "enfanter" : l'apparition des armes à feu. L'évolution de l'Humanité a toujours été la plus impressionnante de toutes les espèces de la Terre, leur capacité à faire (littéralement) feu de tout bois étant, avec leur nombre, le principal facteur de leur essentielle domination de la planète. Aussi, lorsque les Hommes parvinrent en quelques siècles à peine à tourner la poudre noire en une arme dévastatrice, certaines entités commencèrent à craindre pour l'avenir. Les Hauts Glaciers en firent partie. Une technologie capable de produire chaleur et explosion à grande échelle ne pouvait rien présager de bon pour le futur du Monde, et les antiques Rois des Glaces anticipèrent, bien qu'abstraitement et vaguement, que la voie que prenaient les Hommes allaient les mener à leur perte. Aussi décidèrent-ils d'imiter, à leur façon, nombre de leurs voisins qui, volontairement ou non, donnaient naissance ou s'incarnaient sous forme de race vivante. Des Êtres semblables aux humains, suffisamment pour vivre parmi eux. Suffisamment forts pour se protéger ou protéger leurs parents.

Ainsi naquirent les premiers Enfants des Hauts Glaciers. Plus que de simples manifestations du pouvoir de leur père, ils furent créés comme des incarnations vivantes, des extensions des Hauts Glaciers aux-même. Dépositaires d'une partie de leur essence, mais libres, de façon à toujours être liés à leur parent sans en être dépendants.

Bien que cet acte les épuisa profondément, la plupart des Hauts Glaciers créèrent ainsi des familles entières, de petites communautés, car les ayants basés sur les Humains, ils savaient que la solitude et l'isolement seraient pour leurs enfants des faiblesses, alors que la solidarité et l'entraide seraient des forces. Les plus modestes glaciers, eux, ne purent en faire autant et durent se limiter à une minuscule poignée d'individus. L'objectif était que, si d'aventure les Hauts-Glacier venaient à disparaître à l'avenir à cause des Humains, au moins une part d'eux vivrait toujours au sein de ceux-ci. Mais leurs Enfants ne l'entendirent pas de cette oreille. Sans concertation, la quasi-totalité des communautés décida de rester auprès des glaciers les ayant fait naître, et d'affronter l'avenir à leur côté.

Au final, l'avenir en question prouva que les Hauts-Glaciers avaient vu juste, le réchauffement planétaire du dernier siècle causant dans leurs rangs des ravages stupéfiants, en particulier chez les plus petits qui connurent une hécatombe effroyable - et laissèrent autant de "familles" mineures de leurs Enfants au rang de vulgaires vagabonds. L'inconscience des Humains causa chez les Princes de Givre une colère froide et sourde, un écœurement profond, qui se serait peut-être transformé en guerre ouverte sans les suppliques épuisées des Glaciers qui régnaient encore, et leurs appels à la patience. Cette dernière a commencé à payer très récemment dans l'histoire du monde, les Hommes ayant doucement pris conscience des risques et déployant même, dans certaines régions du monde comme la Suisse (où des centaines de petits Glaciers ont disparus dans le dernier siècle seulement), de larges moyens afin de protéger les Glaciers du réchauffement planétaire. L'inimité des Héritiers des Glaces tend donc à s'apaiser (de nombreux individus se mêlant même de plus en plus aux humains, notamment pour les guider subtilement dans leur prise de conscience et leur volonté d'aider), bien que la rancœur devant le gâchis ayant mené à ces extrémités demeure encore chez beaucoup de communautés. Après tout, chez les fils et les filles de la glace, tout est tenace, pour le meilleur comme pour le pire.


Particualrités
Sang Froid : Les Enfants des Hauts Glaciers ont hérité de beaucoup de choses de leurs gigantesques parents, à commencer par un esprit calme, posé et patient. Cela ne signifie certainement pas que les Princes et Princesses de Givre n'éprouvent rien, loin de là, mais ils disposent généralement de hauts seuils de tolérance émotionnelle, et d'une bonne maîtrise de leurs sentiments. C'est un peu comme si, pour eux, tout allait plus lentement que pour les autres, dans le sens où leur environnement et les événements qui les entoure mettent plus longtemps à avoir un impact profond sur eux. Bien qu'ils soient par exemple parfaitement capable de sympathiser rapidement avec quelqu'un (ou l'inverse), des sentiments profonds comme l'amour ou la haine se construisent seulement sur la durée - le concept même de "coup de foudre" ou autre sensation fulgurante leur échappant d'ailleurs quelque peu. Ils seront généralement moins choqués que d'autres devant une scène de carnage, et seront rarement émus aux larmes devant une vision de pure poésie. En revanche, si l'impact de l'instantané tend à être moindre sur eux que sur la plupart de leurs voisins, les choses acquises avec le temps s'impriment donc en eux avec beaucoup plus de profondeur et de maturité.

Au-delà du sens figuré du "sang-froid" donnant lieu à cette caractéristique raciale, les Enfants des Hauts-Glaciers ont aussi bel et bien le sang plus froid que la moyenne humaine, au sens littéral. Leur température corporelle standard (~32°C) se situant plusieurs degrés en-dessous de la moyenne humaine (~37°C), ils sont pour ainsi dire considérés comme étant en état d'hypothermie légère aux yeux des médecins humains si ils vont faire une visite médicale sans tricher un peu avant. Leur peau est fraîche au toucher, et ils se comportent de façon tout à fait normale même en cas de très faibles températures (ils commencent seulement à avoir besoin de vêtements chauds en-dessous de -30°C, pour les plus frileux). En revanche, ils supportent évidemment moins bien les températures plus hautes, un environnement à 25°C leur causant déjà le même inconfort qu'un humain normal jeté dans les plaines du Sahara.

Entropie Thermodynamique : Instinctivement, juste en se concentrant un peu, les Enfants des Hauts Glaciers sont capables de ressentir les sources de chaleur fortes ou proches qui les entourent. Cela tient plus de l'instinct de survie que du sixième sens en tant que tel, mais la plupart d'entre eux parviennent à affiner légèrement cette perception tout comme l'on affine ses sens génériques. Sans être pour autant capable de définir la forme exacte de ces sources, ils sont capables de ressentir approximativement leur localisation, leur taille et leur intensité. Mais surtout, en tant qu’Êtres les plus proches de l'Essence même de la Glace, ils sont capables d'appliquer consciemment un effet d'entropie sur ces sources de chaleur, si tant est qu'ils soient assez proches. En thermodynamique, l'entropie est le nom donné au phénomène naturel de dissipation de la chaleur : contrairement au froid, qui est en quelque sorte "l'état par défaut", la chaleur est une énergie quantifiée et limitée, qui cherche automatiquement à se disperser pour "réchauffer" les environnements voisins plus froids. C'est ce que sont capables de faire instinctivement les Princes de Givre : refroidir l'environnement autour d'une source de chaleur afin de dissiper l'énergie calorique de cette source. Bien sur, cela demande un effort mental certain et n'a rien d'un exercice aisé, mais poussée à fond, c'est cette particularité qui leur offre leur Capacité Raciale "La Loi du Givre".

Lien des Hauts-Glaciers : Bien que cela puisse paraître évident après avoir lu l'histoire ci-dessus, les Enfants des Hauts-Glaciers peuvent "communiquer" avec les Glaciers. Plus précisément, bien qu'ils possèdent tous un lien animique et spirituel très puissant avec le Glacier dont ils sont nés, ils sont, d'une certaine manière, "connectés" spirituellement avec tous les Glaciers du monde, et sont donc capables de communiquer avec eux moyennant une certaine proximité. De fait, puisque chaque Enfant des Glaces est, techniquement, un "morceau" d'un Glacier, les Enfants des Hauts-Glaciers sont capables de se ressentir et de communiquer entre eux via une forme étrange de télépathie empathique, tenant plus de l'échange d'idées que de mots (aussi longtemps, de fait, qu'ils restent raisonnablement proches les uns des autres).


Us & Coutumes
Sportifs des glaces : Les Princes et Princesses de Givre, compte tenu des circonstances de leur naissance et de la "jeunesse" de la race, ont peu de coutumes ou de traditions en tant que telles. Ils n'ont pas développé de formes d'art, n'ont pour ainsi dire quasiment pas d'Histoire à proprement parler, et leurs communautés sont pour beaucoup très éloignées et ont eu peu d'interactions entre elles, trop peu en tout cas pour développer une "identité raciale" quelconque. Toutefois, peut-être à cause de quelque chose au plus profond de leur nature ou de la sensible ressemblance du développement de toutes leurs communautés, une "discipline" a fini au fil du temps par voir le jour dans presque toutes les familles : la glisse. Vivant tous, pour faire simple, sur de gigantesques étendues glacées, se déplacer sur la glace est rapidement devenu une science pour ces Enfants, avant de devenir la chose la plus proche pour eux d'une forme d'art, ou d'un sport. La vitesse de déplacement, la méthode, la technique, la fluidité : que ce soit à pieds, avec des skis, ou peu importe, les Enfants des Hauts-Glaciers apprécient et reconnaissent la qualité de la "glisse" d'un individu, et c'est sans doute là leur seule source de rivalité, dans un esprit typiquement sportif. Après tout, il s'agit là d'être capable d'appréhender en détail la qualité de la glace sur laquelle on se déplace, et d'exploiter au mieux ces propriétés avec la technique qui semble la plus adaptée à chacun. C'est donc à la fois une discipline du corps et de l'esprit, qui rend en plus hommage à la nature. Que demander de plus ?

Noms & Familles : Vous vous en serez douté, l'utilisation à plusieurs reprise sur cette fiche de terme "famille" pour désigner les communautés des Enfants des Hauts-Glaciers n'est pas anodine. En effet, considérant que chaque membre d'une même communauté est né du même "père", ils prennent tous comme "nom de famille" le nom du Glacier en question, et se considèrent tous comme faisant partie d'une même, très large, famille. Il est cependant à noter que, sur le plan génétique au moins, ils ne partagent pas de souche commune : d'une part, parce que les Hauts-Glaciers ne possèdent pas vraiment une capacité de création aussi pointue, et d'autre part, parce que dans le cas contraire, cela aurait fondamentalement nuit à l'avenir des différentes communautés au fil des générations. Ce qui, en tout bien tout honneur, aurait été notablement contre-productif, et singulièrement stupide.

Il n'y a pas d'ordre social, de hiérarchie ou de niveaux d'importance chez les Enfants des Glaces : peu importe que l'on soit d'un petit Glacier de rien du tout ou d'un monstre comme le Glacier Beardmore d'Antarctique, les Enfants des Hauts-Glaciers sont tous Princes et Princesses de Givre, solidaires et égaux.


Vie à Hiromae
De nombreuses raisons peuvent pousser un Enfant des Hauts-Glaciers à venir s'installer à Hiromae, mais il y a toutefois trois majorités. Premièrement, de nombreuses familles mineures ayant perdu leur Glacier. Deuxièmement, certains Enfants n'ayant pas pu surmonter leur rancœur envers les Humains, et préférant vivre loin de cette race qu'ils ne peuvent pardonner. Et finalement, la famille Irakai, issue du grand glacier courant autour du sommet du mont du même nom, sur l'île d'Hiromae même.

Ces derniers méritent une mention particulière. En effet, le Pic d'Irakai n'est pas considéré comme l'une des zones les plus dangereuses de l'île sans raison, et les Enfants d'Irakai y vivent depuis plus de sept cent ans. Ils sont certes extrêmement organisés et incroyablement méticuleux, et surtout parfaitement conscients de chaque petit pourcentage de risque de la moindre activité sur le Pic, mais cela donne une bonne indication du niveau de compétence extrêmement réputé de cette famille, qui forme de fait LA référence lorsqu'il s'agit de chercher guide ou escorte pour ces terres abruptes et hostiles. Un certain nombre de leurs membres compte également, souvent comme gradés, dans les rangs de la 8ème Division de la Garde Royale.

Pour le reste, les Héritiers des Glaces venant s'installer à Hiromae se sont, malgré le jeune âge de la race, parfaitement intégrés à la population, et sont totalement considérés comme des citoyens à part entière, sans particularité spécifique à noter.


Enfants de Hauts Glaciers

mardi 8 mai 2018
Posted by Hiromae

Organisation du Travail
Les lois concernant le travail sur Hiromae ne sont pas établies par la Royauté. En effet, chaque corps de métier est regroupé en guildes, elle-même formée de confréries. On peut par exemple citer la célèbre Guilde des Marchands, composée de la Confrérie des Armuriers, la Confrérie des Epiciers, la Confrérie des Antiquaires etc… Mais il en existe beaucoup d’autres, comme la Guilde des Artisans, la Guilde des Forgeron-Mineurs, la Guilde des Guérisseurs…

Ce sont les confréries qui sont chargés d’établir les différentes réglementations propres à la profession, comme le nombre d’heures minimum ou maximum travaillé, le salaire minimum etc… Il n’y a pas de chef de confrérie, et chaque décision est prise par la confrérie entière, souvent sous forme de vote ; la convention étant accepté uniquement si la majorité le souhaite.

La Guilde s’occupe de la cohésion entre les différentes confréries. Il n’y a pas de chef de Guilde, mais un Administrateur qui est élu par tous les membres. Son rôle est notamment de représenter les intérêts du groupuscule auprès de la Royauté et des autres Administrateurs de Guilde, de gérer toute la partie administrative (aidé de ses assistants qu’il choisit lui-même) et au besoin de jouer le rôle de diplomate entre les confréries. Il n’a donc pas de pouvoir décisionnaire à proprement parler.

Toute personne souhaitant pratiquer une profession représentée par une Guilde doit s’inscrire à cette dernière, selon quoi l’activité sera considérée comme illégal. Par exemple, une personne souhaitant cultiver et vendre ses légumes doit impérativement s’enregistrer à la Guilde des Agriculteurs-Pêcheurs, sans quoi elle pourra être sanctionnée. Notons cependant qu’une personne cultivant pour sa consommation personnelle et non à but commercial n’a nul besoin de se signaler.

Il n’y a aucun frais d’inscription lors de l’entrée à une Guilde ; néanmoins tous les membres doivent reverser un pourcentage sur leur revenu, afin de rémunérer les employés réguliers et les différents frais engagés de cette dernière, mais également de payer des impôts à la Couronne.

A noter : Il n’existe pas de Guilde d’Aventuriers. En effet, cette profession est volontairement laissée libre de toute contrainte, afin de laisser n’importe quel citoyen libre de réaliser de quêtes sans critères particuliers ou loi spécifique à la profession.


Les agents de la Couronne
Il existe cependant toute une catégorie de personne dont le travail n’est pas légiféré sous l’autorité d’une Guilde, mais sous celle du Trône. Les agents de la Couronne seraient ce que nous pourrions appeler les fonctionnaires. Ils sont rémunérés par la Royauté, et les règles concernant leurs conditions de travail sont également fixées par celle-ci. On pourra donc y croiser pêle-mêle les Gardes Royaux, les enseignants et le personnel de la Pension, les agents du Bureau des Quêtes… Ou encore des postes plus prestigieux comme celui de Seigneur ou Dame.


Chômage
Il est extrêmement difficile de parler de chômage en ce qui concerne Hiromae. En effet si une partie considérable de la population (environ 40%) n’a pas un emploi considéré comme « stable » (donc faisant parti d’une guilde ou en étant agent), l’absence de travail n’entraîne pas de conséquences néfastes pour la plupart des personnes concernées. Il s’avère même que dans la majorité des cas, cela soit un choix.

Hiromae reste une île avec beaucoup d’endroit peu civilisé, et il est tout à fait possible de se contenter de vivre de peu. En dehors des villes et des zones dangereuses, n’importe qui peut se bâtir un logement de ses propres mains, du moment qu’il respecte son environnement d’origine et qu’il n’empiète pas sur le lieu de vie d’autrui. Certains citoyens prennent donc le pari de vivre en autonomie totale, construisant eux même leur logement et gérant leur ressources en cultivant la terre ou en allant chasser ou pêcher. Un mode de vie qui correspond d’ailleurs beaucoup à la mentalité de la plupart des races sylvaines ou toutes celles qui sont de près ou de loin lié à la nature. Il y a donc aussi un aspect culturel à ne pas vivre avec un travail, mais de garder un fonctionnement très ancestral.

Il est également possible de gagner de l’argent de manière très facile grâce au divers quête proposées. L’obtention d’une licence, tout comme son changement de rang est gratuit, et une partie des hiromaens se contente de ces « petits boulots » et de cette vie au jour le jour.


Travailler à Hiromae

samedi 12 août 2017
Posted by Hiromae

Créé en 642 AP-JC, le Traité des Races est un décret qui permet de définir les ayants droit d’accession à la citoyenneté sur Hiromae.

Contenu
Le Traité regroupe toutes les races pouvant prétendre devenir citoyens sur Hiromae et se réfugier sur l’Île. Il engage également à respecter et à se soumettre à l’autorité du Trône et des Lois de la zone insulaire une fois sur celle-ci. Il compte à l’heure actuelle 45 races (NDR : ce sont également les races jouables).


Histoire
Le Traité des Races fût créé peu après la politique de fermeture des frontières. Le besoin de protection et de sécurité encouragea la reine Miyuki à créer un royaume plus « stable » mais également plus régulé et légiféré. Il était également important de définir qui aurait le droit d’accéder à l’Île pour y devenir un habitant.

Il fût donc décider que chaque race souhaitant avoir la possibilité de devenir citoyen d’Hiromae devait trouver trois représentants, qui apporteraient un papier signé par au moins 100 membres de leur race (ou plus selon l’importance de la race en question). Les représentants auraient ensuite des pourparlers, afin de s’assurer que la race pourrait s’intégrer sans problème avec les autres déjà présente, et mettre éventuellement en place certains dispositifs pour aller dans ce sens au besoin (comme ce fût le cas pour les vampires ou les succubes par exemple).

La mise en place du traité fût assez compliquée. Si la ratification des races les plus représentées à l’époque sur l’île (Magiciens et Espers), ou celle qui sont apparus directement sur Hiromae (Shiatsuku et Princesse de Cristal) fût assez simple, on ne peut pas en dire autant pour le reste. Il fallut contacter beaucoup de monde à l’extérieur pour s’assurer du bon déroulement des accords. La Garde Royale fût également mobilisée pour se rendre auprès des races « locales », déjà présente avant l’arrivée des premiers bateaux, doté d’une intelligence, comme les Satyres ou les Nyxes. La plupart des peuplades refusèrent, souhaitant garder leur indépendance et ne voulant pas se mettre sous le joug d’une autorité royale. Seul les Elfes semblèrent trouver l’initiative judicieuse, et acceptèrent rapidement le Traité.


Polémique
Le Traité des Races est encore à l’heure actuelle, l’un des sujets les plus polémiques d’Hiromae. En effet, si il « protège » les individus ayant contractés le décret, il laisse complètement de côté les autres races, les reléguant à un statut jugé inférieur pour certains. Car si la Loi Hiromaenne permet de protéger ses citoyens et d’assurer une certaine justice, il n’y a aucune mise en place pour ce qui est des peuplades non répertoriées.

Par exemple, un citoyen ne peut pas être condamné pour avoir volé, tué ou violé un Satyre. A fortiori, il sera impossible de traîner un Satyre en justice si il a volé, tué ou violé. Aucune loi ne s’applique avec les races « Hors Traités » , à part peut-être « œil pour œil, dent pour dent ».

La seule réaction des autorités est donc celle de la mise en place de « Zone Dangereuse », qui ne sont ni plus ni moins que des formes de parcs permettant aux espèces d’Hiromae de vivre hors de la Royauté. Les citoyens, quant à eux, savent qu’ils se rendent dans ces zones à leurs risques et périls. Il est à noter que la Garde Royale surveille également que le nombre d’individus par races locales ne diminue pas de manière inquiétante, afin de préserver l’écosystème naturel de l’Île. C’est ainsi qu’entre 1519 et 1602, il était interdit de tuer des Arachnéas sous peine (cette fois-ci) d’être condamner par la justice. Cette forme de « parcage » est très mal vu par certains habitants d’Hiromae, en particulier ceux qui ont un lien fort avec la nature comme les races sylvaines, ou ceux vivant proche des zones dangereuses. Pour ces personnes, tous les individus devraient être protégés par la loi de la même manière.

C’est une des polémiques qui sera soulevée pendant la Révolution, et qui encouragera certains à se ranger du côté des révolutionnaires.


Traité des Races

Posted by Hiromae

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